William Friedkin – L’exorciste

William Friedkin
L’exorciste
1973
Film
États-Unis

En Irak, le Père Merrin est profondément troublé par la découverte d’une figurine du 1er millénaire av. J.-C. représentant le démon Pazuzu et des visions macabres qui s’ensuivent. Parallèlement, à Washington, la maison de l’actrice Chris MacNeil est troublée par des phénomènes étranges : celle-ci est réveillée par des grattements mystérieux provenant du grenier, tandis que sa fille Regan se plaint que son lit bouge. Quelques jours plus tard, une réception organisée par Chris est troublée par l’arrivée de Regan, qui profère des menaces de mort à l’encontre du réalisateur Burke Dennings. Les crises se font de plus en plus fréquentes. En proie à des spasmes violents, l’adolescente devient méconnaissable. Chris fait appel à un exorciste. L’Église autorise le Père Damien Karras à officier en compagnie du Père Merrin. Une dramatique épreuve de force s’engage alors pour libérer Regan.

L’exorciste est un film d’horreur réalisé par William Friedkin sorti en 1973. Il est considéré comme étant « le film le plus terrifiant de tous les temps » selon la presse critique cinématographique. Encore aujourd’hui, le film est un mythe du genre et il fascine les amateurs de cinéma d’horreur pour sa mise en scène novatrice pour l’époque. Le film a deux versions : la version originale interdite au moins de 12 ans et la remastérisée, avec les scènes coupées, interdite au moins de 16 ans. Ce qui fait que ce film est « trash » vient des nombreuses séquelles physiques de Regan, l’adolescente possédée : on la voit uriner sur le tapis de son salon, cracher du sang ainsi que du vomi sur le pasteur.

Le film a choqué à la fois pour l’incroyable réalisme (certains spectateurs pensaient réellement que Linda Blair était possédée par le Diable) ainsi que le thème abordé qui remet en cause les croyances religieuses : le film se fonde sur l’existence du Diable ce qui a fortement divisé les spectateurs sur la question. De plus, il a choqué pour ses scènes particulièrement percutantes et traumatisantes. Il est possible de citer la scène de l’escalier où Regan descend à toute vitesse, courbée sur elle-même comme une araignée ou encore, celle où elle tourne sa tête sur elle-même. Ce film est définitivement « trash » et « choc » et reste une référence, difficilement regardable même lorsqu’on l’a déjà vu.

Par Dick Johan
Université Sorbonne Nouvelle – Paris3, L3, 2017