Danny Boyle – Trainspotting

Danny Boyle
Trainspotting
1996
Film
Angleterre

Réalisé par Danny Boyle en 1996, le film Trainspotting, adaptation du roman d’Irvine Welsh, est une oeuvre trash.

Ce long-métrage se déroule à Édimbourg et le spectateur se retrouve face à une bande de jeunes marginaux, accros à l’héroïne, pour la plupart d’entre eux, et autres drogues pour d’autres.  L’un des personnages principaux est héroïnomane et essaie de décrocher de cette addiction. Parmi cette bande de jeunes on retrouve : Renton, Sick Boy, Spud, Begbie et Tommy. Renton est joué par l’acteur Ewan McGregor dont la carrière sera lancée avec ce film.

Ce dernier est le résultat d’une époque où le cinéma jubilait d’une certaine liberté.

C’est à travers cette oeuvre du septième art que l’auteur et le réalisateur s’accordent un humour n’appréhendant pas les limites d’une “bienséance”. En effet, des scènes du film pourraient faire hurler aujourd’hui. Les effets secondaires de la drogue sont retranscrits dans ce long-métrage afin que le spectateur puisse aussi avoir l’impression de les ressentir, que ce soit lors de scène d’hallucinations ou de bad trips.

Trainspotting fait le relai d’une ville en totale détresse sociale qu’est Édimbourg dans les tumultueuses années 80, se reflétant dans les portraits de ces jeunes partant à la dérive.

L’élément essentiel pouvant classer ce film dans la catégorie trash est donc la représentation de la destruction par la drogue. Plus de la moitié des scènes de ce film sont les moments où ces jeunes prennent de l’héroïne. Des seringues partout par terre avec un nourrisson marchant à côté voire, dessus. La scène où Renton passe par la cuvette des toilettes (amenant à la mer) la tête la première pour pouvoir récupérer ses suppositoires d’opium, en est aussi un bon exemple.

Le côté trash se fait à travers ces éléments-là, ainsi que l’intérieur d’un appartement qui en rajoute d’autant plus dû au fait qu’il soit complètement délabré. C’est principalement ici que cette bande se réunit pour se défoncer à l’héroïne.

Par Laure Anderson
Université Sorbonne Nouvelle – Paris3, L3, 2017