Les études de cas

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Jwt London for Victim Support & National Centre for Domestic Violence
#breaktheroutine
2016
Spot publicitaire
Angleterre

Présentation :

L’œuvre violente que j’ai choisi de traiter est un spot publicitaire de l’organisation de soutien contre les violences conjugales, la JWT London for victim Support & National Centre for Domestic Violence. Ce spot intervient dans leur campagne #BreakTheRoutine, et dénonce, grâce à une danse entre un homme et une femme, la violence dont peut être victime une femme par son époux dans son couple.

Cette œuvre est d’autant plus impressionnante que l’on croit réellement assister à une dispute conjugale où la femme est battue par son mari alors qu’il ne s’agit que d’une danse sans aucun geste particulièrement brutal. On a la preuve ici qu’on peut ressentir la violence sans qu’elle nous soit physiquement représentée.

Analyse :

Qu’est-ce qu’une œuvre violente ? C’est une vaste question ! Une des définitions de l’œuvre violente est une œuvre qui exprime quelque chose avec vigueur, force, conviction, agressivité, qui traduit la brutalité.

C’est dans ce sens que la vidéo que j’ai choisi est selon moi une œuvre violente.

L’organisation précurseure cherche à faire passer un message très important et utilise pour cela une esthétique particulièrement violente. Mêlant un rythme soutenu, une situation à la fois réaliste et imagée par une chorégraphie dansée, le spectateur est public d’un événement, bien que sans brutalité apparente, très violent et il ne peut pas intervenir.

Ainsi, je trouvais intéressant de parler,non d’une œuvre violente par sa première représentation, mais plutôt, d’une œuvre violente par son esthétique illustrant la dénonciation de la violence elle-même.

Site de l’organisme : https://www.jwt.com/fr/nos-projets/breaktheroutine

Par Théo Tordjman
Université Sorbonne Nouvelle – Paris3, L3, 2017