« La nudité au théâtre constitue un événement qui marque le déroulement du spectacle. Elle est en ce sens efficace puisque  tout le monde la remarque. C’est peut-être pourquoi on lui donne le plus souvent une fonction psychologique ou symbolique, plutôt qu’ouvertement érotique ou simplement sensuelle. […] Au cinéma, la nudité cinématographique peut plus facilement passer inaperçue, puisque c’est l’action, l’écriture, qui lui donne une force »

Marco de Blois : « Tout nu or not tout nu : nudité au théâtre et au cinéma »,  Jeu : revue de théâtre, n° 88, (3) 1998, p.115

« L’enjeu pour les chorégraphes contemporains consiste à « dépasser » ce nu désormais convenu, lisse et banalisé et d’outrepasser ses limites et conventions parfois plus machistes que respectables »

En 1996, la nudité au théâtre a presque le même impact qu’en 1968. La différence ici, c’est qu’on a aussi demandé au public de se dénuder.